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gs c 1 N Q N 6 prestige souverain qu'exer;aient alors la Cbine et tout ce qui etait chinois ; par droit de naissance en quelque sorte, ces legendes etaient d l’epoque accueillies avec bonneur, ou qu’elles voulussent bien se presenter. E njin Oimatsu est une des pieces dans lesquelles le role de tsurc acquiert une certaine independance et comme une personnalite propre. Bien que la plupart des ouvrages modernes ne•mentionnent pas de nochi-zurc et qu’il n’en paraisse en e jet presque jamais e l’execution, en realite cette partie du role a exe prevue et voulue par l’auteur ,· les premieres paroles qu’il place dans la bouche du nochi- jitc le prouvent : celui-ci en entrant en scene interpelle en efet un personnage, K 6bai·dono, et cet eppez parait quelque peu etrange lorsque ce personnage est absent. Il est ·vrai que le rele est muet et ne consiste qu’en une danse .· c’est ce qui permet de le supprimer tres aisement. Mais il semble qu'on abuse de cette facilite, et que cette suppression tende d devenir la regle ,· ce serait evidem- ment regrettable au point de ·vue de l'e_fet general de la piece, dont l’ordonnance et le développement sont ainsi modgies plus gravement qu’il ne semble d premiere ·vue. Dans la premiere partie en efet, en meme temps que le shite se presente comme le gardien du V ieux-Pin, il pre- sente son compagnon, le tsure, comme le gardkn du Pru- nier-Volant; le tsure n'est donc pas simplement ici une sorte de doublure du shite, la seconde voix necessaire d t l’execution de certaines parties du role, mais bien un per- t sonnage distinct dont rien n'autorise la disparition au ¤ cours de la piece ,· tout au contraire, il est normal que les i dieux des deux arbres sacres, associes dans l'exposition et dans le développement, paraissent ensemble d la conelu- { sion. Au reste les ouvrages techniques deorivent le n0chi· zurc et sa danse, la tradition n’en est pas perdue, et les i