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APPENDICE II.

La Villeneuve, théâtre de meurtres atroces commis au siècle dernier parla bande de Renard.

Le Moulin de la Mercerie, — le Tertre, — la Borde, — la Bretonnière, etc., etc.[1].

Mais principalement :

Blancheface ou Blanchefouasse et le Mesnil[2], seigneuries longtemps héréditaires achetées au xviie siècle par de Lamoignon et revendues par lui à l’Hôtel-Dieu de Paris.

La Râchée[3], dont le moulin à farine était autrefois un moulin à


    Mesdemoiselles de Heslin pour les fiefs de Mondétour, la Guernadière, Maugrenoutte, Bellanger, Villeneuve, etc., assis dans ladite paroisse. — Ban de 1697. — Arch. de l’Empire, O. 20,436.

    Famille Brière de Mondétour. Nicolas, lieutenant-général du bailliage de Basville, 1788.

  1. Vente de la Mercerie par Charles de Pavyot, 1585, — Acquisition par Jacques d’Hémery pour 800 liv. en 1662, etc. — Voir : Coutumes de Dourdan, 1556. — Ban de 1697. — Archives de l’Hôtel-Dieu de Paris, etc.
  2. Actes de foi et hommage, aveux et dénombrements (1455-1734) fournis par :

    Jean des Mazis, bailli et gouverneur de Dourdan ;

    Pierre des Crosnes, seigneur de Blancheface ;

    Gilles de Hémery, seigneur de Sargines ;

    Catherine des Crosnes, dame de Blancheface, sa veuve ;

    François et David de Hémery, écuyer, seigneur de la Râchée, du Mesnil et du fief des Crosnes, vulgairement appelé Blancheface, et Suzanne des Mazis, sa femme, etc. ;

    À Louis de Maintenon, écuyer, — Antoine de Vignay, — Jacques Hurault, — Louis Hurault, — Pierre-Henry le Maistre, tous seigneurs du Marais, à cause de la mouvance dudit fief.

    1662. — Des biens saisis sur Jacques de Cisternay, chevalier, seigneur, baron de Blancheface, du Mesnil, etc., la terre et seigneurie de Blancheface achetée, tant en fief qu’en roture, par Guillaume de Lamoignon, pour 52,800 livres. — Revendue par lui l’année suivante avec le Mesnil (391 arpents) pour 45,800 l. et 100 s. de cens annuel à l’Hôtel-Dieu de Paris — 1670. Bail des terres et moulin de Blancheface, le Mesnil et la Râchée, pour 2,100 l. annuel. — Les Graviers, au terroir de Blancheface, etc., etc. – Archives de l’Hôtel-Dieu de Paris, layettes 89-90.

  3. La Râchée relevait du fief de Graville ou Gravelle, assis à Authon-en-Beauce. Nous avons trouvé des hommages de noble homme Gilles d’Hémery, seigneur de Blanchefouasse, pour le fief du moulin de la Râchée, à Nicolas Vigneron, grenetier de Paris, seigneur de Launay et Saint-Michel-sur-Orge, à cause de sa terre et seigneurie de Gravelle — 1497.

    De son fils aîné, François de Hémery, à Anne Lucas, dame de Sainte-Mesme et de Gravelle. — 1520.

    Acquisition d’un moulin à fouler le drap et terres à la Rachée, par le même (1564-1571) — de l’emplacement du moulin de la Râchée et autres terres par sa veuve Barbe de Vielchâtel (1575), de plusieurs personnes et notamment de Jean Guegnées (ancienne forme du nom local de Guenée).

    Autres actes de la même famille, 1586 à 1667. — Fonds Roger.

    Des biens saisis sur Jacques de Cisternay (1662), achat, par l’Hôtel-Dieu de Paris, du moulin de la Râchée et de ses dépendances pour 11,000 l. et des bois dépendants de la seigneurie du Marais pour 4,400 l. – Remise par le comte de l’Hospital Ste-Mesme des droits seigneuriaux pour la Râchée mouvant du fief de Gravelle pour 2,200 l.Arch. de l’Hôtel-Dieu de Paris. Layettes 89-90, liasses 488-494 bis.