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CHAPITRE XXVI

DOURDAN AU XIXe SIÈCLE.


Bien que la chronique d’une ville royale finisse tout naturellement à l’heure où cesse l’ancien régime de la France, et que nous sentions tout ce qu’a de délicat l’appréciation des personnes et des choses actuelles, nous croirions avoir quitté trop tôt Dourdan et paraître oublier son présent et son avenir si nous ne résumions, dans quelques dernières pages, le siècle nouveau, dont les deux tiers appartiennent dès à présent à l’histoire ; dont la marche, les événements, les progrès ne sont qu’une suite de l’ancienne période, et dont beaucoup de faits ont déjà la valeur de souvenirs.

Dourdan, au lendemain de la république, à l’aurore de l’empire, c’est-à-dire au moment décisif de sa vie moderne, eut le bonheur de n’avoir pas à chercher le représentant de ses intérêts et de ses besoins. L’homme qui avait naguère sa confiance mérita alors toute sa gratitude. Le consul Lebrun paya largement aux Dourdanais le mandat du député au tiers-état.

Triumvir, architrésorier, collègue, puis ministre du maître, Lebrun, duc de Plaisance, demeura toujours fidèle à Dourdan et n’omit jamais une occasion de servir sa cause avec un dévouement et un empressement affectueux. Réouverture de l’église dès 1798 ; — choix de l’intelligent et bon curé M. Roussineau qui pendant de si longues années administra Saint-Germain, et laissa un souvenir vénéré ; — création de