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erreur de diagnostic

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… Quinze jours après, la noce avait lieu ; j’en étais. Belle noce, ma foi, car le père Doyon était riche et très estimé.

Tout le monde fut heureux, mais personne plus que Lucie et Louison à qui le bonheur s’était offert si inopinément et qui étaient tous deux très gentils sous leurs toilettes neuves.

***

Une année plus tard, par une pluie du diable, je vois arriver mon Louison qui venait me chercher, bride abattue … Il ne voulait même pas entrer tant c’était pressé…

— Hein ! lui dis-je en riant : c’est pour tout de bon, cette fois.

Il me regarda un instant, puis voyant à mon air entendu et moqueur que j’étais au courant de la fugue stupide de l’abbé Grégoire, il éclata de rire tout bonnement.

— Il l’a, à la fin, son miracle, me dit-il.

— Comment ? repris-je…

— Bien oui, vous ne savez pas, cet innocent-là, pour expliquer sa bêtise, a bien essayé de faire accroire à ma belle-mère que c’était dû à ses neuvaines, à ses nombreuses messes