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tisse qu’il y a encore des manuscrits à vos ordres 1o la Ballade (qui entre encore dans les engagements Probst pour l’Allemagne) — Cette Ballade j’en veux mille frs, pour la France et l’Angleterre. 2o deux Polonaises (dont vous connaissez une en la) j’en veux mille cinq cents francs pour tous les pays du globe. 3o un 3ème Scherzo, même prix que les Polonaises pour toute l’Europe. Cela vous arrivera sur le dos si vous le voulez de mois en mois jusqu’à l’arrivée de l’auteur qui vous dira plus qu’il ne sait écrire. Je n’ai eu de vos nouvelles qu’indirectement par Fontana qui m’a écrit que vous alliez mieux. Les postes sont ici d’une organisation merveilleuse. J’attends depuis 3 mois une lettre des miens de Varsovie ! Et les vôtres ? Mme Pleyel ? M. et Mme Denoyers ? Dites-leur à tous mes meilleurs souhaits pour l’année 39. J’attends une lettre de vous, toute petite, toute petite, et vous aime comme toujours.

Votre tout dévoué
F. F. Chopin.


pardonnez moi mon orthographe,
Valdemosa, près Palma 22 janv. 1839.
xxx Je m’aperçois que je ne vous ai pas remercié pour le piano — et que je ne vous parle que d’argent. — Décidément je suis un homme d’affaires !

40. — George Sand à la comtesse Marliani, à Paris.

Valdemosa, 22 janvier 1839.


Chère amie,

[…] Je vous dis : Rien de neuf. Et vous vous reportez à mon ancienne lettre, vous me voyez à ma