Page:Choix de discours de réception à l'Académie françoise, tome I, 1808.djvu/86

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Heureux ceux qui, comme vous, Messieurs, ont l’honneur d’approcher de près ce grand Prince, et qui, après l’avoir contemplé avec le reste du monde dans ces importantes occasions où il fait le destin de toute la terre, peuvent encore le contempler dans son particulier et l’étudier dans les moindres actions de sa vie, non moins grand, non moins héros, non moins admirable, plein d’équité, plein d’humanité, toujours tranquille, toujours maître de lui, sans inégalité, sans foiblesse, et enfin le plus sage et le plus parfait de tous les hommes !