Page:Chivot et Duru, Les Braconniers.djvu/81

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LES PAYSANS.
–––––––Ah ! ceci c’est votre affaire.
TOUS LES TROIS.
––––––––Dzin ! dzin ! dzin ! le stylet !
–––––––Pif ! paf ! et le pistolet !
MARCASSOU.
––––––––Dzin, dzin, dzin, le stylet !
–––––––Pif ! paf ! et le pistolet !
TOUS LES QUATRE.
–––––––––Dzin ! dzin ! dzin ! dzin ! dzin !
––––––––––––Pif ! paf !

A la fin du quatuor, Eléonore paraît au fond à droite, les paysans l’aperçoivent.

PÉROUGUE, bas.

Le fils du gouverneur, sauve qui peut !…

Ils s’enfuient, deux par le fond à gauche, le troisième par le fond-milieu. Eléonore entre à pas de loup.


Scène XIII

MARCASSOU, ÉLÉONORE.
ÉLÉONORE, apercevant Marcasson.

Ça doit être lui !…

Il traverse le théâtre et va se cacher derrière le comptoir.

MARCASSOU, regardant autour de lui sans voir Eléonore.

Tiens ! ils sont partis… (Regardant les pistolets qui sont à sa ceinture.) Des stylets… des pistolets… Sapristi ! si ça allait me partir dans le ventre !… Commençons par nous débarrasser de ça.

Il les retire et les pose sur le comptoir.