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QUATRIÈME PARTIE.

THÉORIE ET CONCLUSIONS DES FAITS EXPOSÉS DANS LES TROIS PREMIÈRES PARTIES.




CHAPITRE PREMIER.

EXPOSITION DU PRINCIPE DE M. CHEVREUL CONCERNANT UNE CLASSE PARTICULIÈRE DE MOUVEMENTS MUSCULAIRES.

207.Il s’agit maintenant de rapprocher des faits qui sont, disséminés dans les trois premières parties de l’ouvrage, afin d’en montrer l’analogie et de pouvoir en déduire ensuite des conclusions assez intéressantes pour justifier la peine que j’ai prise de les réunir, et le temps que le lecteur a eu la patience de donner à leur développement.

Le principe que j’ai formulé en ces termes dans l’introduction, concernant le développement en nous d’une action musculaire qui n’est pas le produit d’une volonté, mais le résultat d’une pensée qui se porte sur un phénomène du monde extérieur, sans préoccupation de l’action musculaire indispensable à la manifestation du phénomène, va servir de centre de ralliement aux faits disséminés auxquels je fais allusion ; et afin de prévenir toute équivoque et d’éviter une périphrase, je le désignerai dorénavant par l’expression de principe du pendule explorateur. Le mot explorateur, donné par Gerboin au pendule dont je me suis servi, empêchera qu’on ne confonde celui-ci avec le pendule ordinaire.