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reste, il dépasse ce que d’avance je prévoyais. J’ai le bonheur d’être auprès d’une amie très chère, engagée dans l’œuvre la plus belle qu’on puisse imaginer. Je rentrerai en France à la fin d’octobre, ne pouvant m’exposer à un hiver que l’automne déjà commençant fait pressentir si dur, quoique je sois au Midi de la Russie. Je me prépare à jouir beaucoup de Moscou, je m’y trouverai dans des circonstances particulièrement favorables. Le grand point pour qu’un voyage soit fructueux, est de le préparer avec ordre ».

Celui-ci le fut pleinement, si l’on en juge par les chapitres restés si vibrants des Promenades en Russie, et aussi par les nombreux articles dispersés dans des revues. Thérèse Bentzon y manifeste ces qualités qu’E. Faguet lui a reconnues à propos des Américaines : « l’art de peindre avec netteté et puissance, la sincérité