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découvertes. Je crois que ce changement me sera salutaire. Personne ne sait mieux que vous combien j’en avais besoin[1] ».

Après quelques semaines, elle écrivait de Théodorowka, le domaine de son amie : « Je ne pense pas affronter l’hiver en Russie, ne supportant pas sans peine déjà le vent furieux de la steppe. Il y a surtout un vent d’Est, soufflant de l’Asie centrale, qui m’étourdit et m’octroie quelques névralgies, mais que ne souffrirait-on pas pour voir tant de choses curieuses ! Je vis au cœur de cette association créée par mon amie Hélène qui s’est si généreusement simplifiée et appauvrie pour élever ses paysans. C’est une grande utopie réalisée. Je quitte ce milieu austère pour rendre visite à de vieilles seigneuries où se retrouvent les types

  1. Lettre à Mme P. Fliche.