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les questions se rattachant au mouvement social et intellectuel des États-Unis. Aucun Américain connu ne visitait Paris sans se présenter chez elle ; tandis que de nombreux Français venaient solliciter pour l’Amérique des recommandations qu’elle accordait avec générosité. Les amis lointains qu’elle s’était faits lui restaient fidèles. Elle nous dépeint ainsi le Radical de la Prairie, le romancier Hamlin Garland, lui rendant visite dans la jolie maison qu’elle habitait alors (1898) à la Ferté-sous-Jouarre, — « maison que sa puissante personnalité d’homme primitif semblait faire craquer de toutes parts[1] ».

Mme Bentzon avait été très frappée de la propagande faite par les Allemands aux États-Unis et surtout de leurs efforts pour généraliser l’enseignement de leur langue dans les écoles publiques. Elle

  1. Questions américaines.