impression d’oubli profond et reposant[1] ».
Elle accompagnait M. et Mme Brunetière ; l’orateur éminent qui dirigeait alors la Revue des Deux Mondes, avait été appelé aux États-Unis pour inaugurer les célèbres conférences françaises qui venaient d’être fondées à l’Université de Harvard, et, depuis, ont chaque année été faites par un de nos hommes de lettres les plus connus. Ce voyage fut particulièrement agréable à Mme Bentzon. Sa parfaite habitude de la langue, ses relations déjà nombreuses dans un pays qu’elle visitait pour la seconde fois, lui permirent de rendre de réels services à Brunetière, dont le triomphe lui causa une double satisfaction comme Française et comme amie. « Les conférences ont eu un succès énorme. Elles ont lieu dans la grande salle de l’Université qui est
- ↑ Au-dessus de l’abîme.