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un retentissement profond, tant pour le bien que pour le mal[1] ». Dans cette abnégation de soi, on goûte des joies austères qui rayonnent au-delà de notre monde. Th. Bentzon eût pu donner comme épigraphe à Constance ce qu’elle disait d’elle-même : « Dieu tient compte de la bonne volonté. Je le crois, puisque n’ayant pas d’autre vertu, je me sens aidée malgré tout et à chaque instant, à travers mes épreuves[2] ».

Ces mots touchants témoignent de l’humilité confiante et fervente sur laquelle s’édifiaient ses profonds sentiments religieux, avec une simplicité que peu de personnes ont soupçonnée chez cette intellectuelle, simplicité qui lui dictait ces lignes à une jeune amie : « Voici un petit chapelet que Gabrielle Delzant m’a rapporté de Rome au-

  1. Constance.
  2. Lettre à Mme P. Fliche.