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LES VOYAGEUSES AU XIXe SIÈCLE

maîtresse attachait une valeur particulière, et disparut sans qu’on la revît jamais. Il ne resta rien dans la chambre, excepté les objets précieux qu’elle avait sur sa personne ; à ceux-là, nul n’osa toucher ; elle leur imposait même dans la mort. À minuit, son compatriote et le missionnaire la portèrent à la lueur des torches dans le jardin qu’elle aimait, et ce fut là qu’ils creusèrent la tombe de cette exilée volontaire.