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FRÉDÉRIKA BREMER

Kalgan, et prendre soin qu’on leur fournît sur réquisition tout ce qui serait nécessaire à leur bien-être. La cour était encombrée de nombreux domestiques indigènes, grimpés sur des chevaux misérables, les genoux à la hauteur des coudes et cramponnés à la crinière de leurs


Dans les rues de Pékin : un barbier chinois.

montures. Deux litières, portées par des mules, étaient destinées, l’une à Mme de Bourboulon si elle en avait besoin, l’autre au transport de cinq ravissants petits chiens japonais qu’elle espérait ramener en Europe. Quand tout fut prêt, le mandarin à bouton rouge, sur l’ordre de l’ambassadeur, donna le signal du départ. L’air