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(La note en référence n’est pas tout à fait exacte. Ce qui était défini comme un « village » était le noyau villageois de la localité alors que la « paroisse » était l’entièreté du territoire couvert par la localité. C’est d’ailleurs toujours le cas aujourd’hui !)


CHAPITRE XV

les suites d’un déguisement


Saint-Charles, coquettement assis au penchant d’une colline, à une douzaine de lieues de Montréal, est une des plus florissantes paroisses[1] du Canada. Le site en est gracieux, les horizons variés à l’infini, les alentours pleins de poésie. Il y fait bon respirer les fraîches et fortifiantes senteurs de la campagne ; il y fait bon rêver, aimer doucement dans la paix et la solitude.

Dans ce plaisant village, M. de Repentigny possédait un cottage, au sein d’un parc délicieux que festonnaient des eaux vives, folâtrant avec un murmure argentin, soit dans les méandres d’un vaste jardin anglais, soit à

  1. Les Canadiens ne se servent jamais du mot village.