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LE JARDIN PARFUMÉ

prend la femme avec un homme, et son tota debout était raide comme un bâton. Alors elle se jeta sur lui, le saisit dans sa main, l’examina avec bonheur ; et elle était toute surprise de le voir si long, si gros, si large et si solide.

— Voilà donc, disait-elle dans son cœur, l’objet qui séduit tant de femmes et qu’elles convoitent si ardemment. Ô Baloul, qu’ai-je vu de plus magnifique que ce zeb !

Puis s’étendant sur le bouffon, elle plaça elle-même son membre dans son zouque, et, avec ses doigts, elle sentit si tout était bien entré. Alors éprouvant un bonheur immense dans tout son corps, elle s’écria :

— Oh ! ce sont de méchantes femmes, celles qui résistent à de pareilles joies !

En disant cela elle se soulève et s’abaisse sur Baloul, elle balance son corps de droite à gauche, monte et redescend en collant sa chair à celle de son amant, jusqu’à l’instant où, tous deux perdant l’esprit, restent pâmés dans une jouissance infinie.

Puis, après un instant, elle se leva, prit dans sa main le tota toujours raide de Baloul, et le regardant, elle disait :