Page:Cheikh Nefzaoui - Le parfum des prairies (le Jardin parfumé), 1935.djvu/205

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CHAPITRE XXI

DANS CE CHAPITRE,
QUI TERMINE LE LIVRE,
NOUS TRAITERONS DE L’EXCELLENCE
DES ŒUFS
ET DE TOUTE BONNE SUBSTANCE
POUR ARRIVER À UNE FORCE SUPERBE
EN MATIÈRE AMOUREUSE


Écoutez, Seigneur Vizir. Que Dieu vous garde et étende sur vous sa sainte bénédiction !

Ô Ministre ! ce chapitre renferme des choses de la plus haute importance et des exemples utiles. Par lui, les vieux et les jeunes apprendront l’art de forcer la nature parfois rebelle au coït.

Maître Mossa prétend que si l’on mange tous les jours, à jeun, des œufs mêlés d’oignons pilés, on contentera les femmes les plus gourmandes.

Il dit encore que si l’on fait frire dans du