Page:Cheikh Nefzaoui - Le parfum des prairies (le Jardin parfumé), 1935.djvu/177

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CHAPITRE XII

DE L’HOMME ET DE LA FEMME


Écoutez, Vizir, bien aimé de Dieu !

Celui qui voudra compléter sa science, fera bien de lire ce livre : le savoir vaut mieux que l’ignorance.

Histoire

Une femme spirituelle et instruite, qui s’appelait Mouirbada, jouissait, auprès des savants, d’une grande réputation ; son érudition portait sur toutes choses et ses conseils étaient droits et sensés. C’était à qui la consulterait, tant la confiance qu’elle inspirait était grande.

Un jour, un thaleb lui dit :

— Ma dame, peut-on savoir ce que les femmes ont dans la tête, ou plutôt dites-nous où elles logent leur esprit.