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CHAPITRE XLVII

LES NÉGOCIATIONS


À l’époque où je faisais partie de l’administration de l’Inde française, le gouvernement anglais s’occupait beaucoup des chemins de fer qui devaient mettre en relations directes les grandes villes de la péninsule et qui, d’après leurs prévisions, étaient appelés à assurer leur domination sur ce vaste pays, en leur fournissant le moyen de transporter rapidement leurs forces d’un point à un autre, en rapprochant d’eux les populations par les avantages que procure au commerce, à l’industrie et à la production la facilité des moyens de transit.

J’ai laissé pressentir, dans le cours de ces souvenirs, que les Anglais n’avaient aucune racine sérieuse dans l’Inde. Ils doivent incontestablement l’antipathie des Hindous à la soif de conquêtes de la Compagnie, soif que ses premiers agents ont employé tous les moyens pour satisfaire.

Au moment où le gouvernement britannique a subs-