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Si du moins on avait à opposer au mariage son correctif naturel, le divorce, le mal serait en partie réparable. Mais le divorce, on ne sait pourquoi, effraye certains esprits qui acceptent pourtant la séparation de corps, terme moyen anormal et absurde, tout à fait insuffisant, qui ne remédie à rien et complique la situation.

Les sceptiques se moquent volontiers de ceux qui ont le courage de leur opinion ; ils n’ont pas épargné les railleries à M. Naquet, auteur d’une proposition tendant au rétablissement du divorce ; ils l’ont accusé de n’avoir pas la bosse du mariage. M. Naquet aurait pu répondre que cette bosse n’est pas indispensable pour avoir raison : il n’a rien répondu, et sa proposition a été repoussée.