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CHAPITRE XXX

LES YAMSAYS


La période de travail une fois close, la prolongation de mon séjour au palais du gouvernement devenait inutile. J’y serais cependant resté encore si le brusque mariage du général n’avait laissé libre l’hôtel des Archives.

Le commandant d’Agon de la Contrie attendait le passage du prochain paquebot anglais pour rentrer en France avec sa famille. Il s’entendit avec son ami F…, auquel il céda la maison qu’il avait encore plusieurs mois à occuper.

Mais, l’avant-veille du jour fixé pour le départ, le pauvre commandant mourut subitement : le départ de la famille fut retardé par cet événement, et F…, pressé de mettre sa lune de miel dans ses meubles, pria la veuve d’aller s’installer ailleurs, ce qu’elle fît en se lamentant de l’impatience de son ami. Mais l’ami, pour l’empire du Grand Mogol, n’aurait pas voulu condam-