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L’indigo, le bétel, la canne à sucre, le coton, les plantes oléagineuses et un grand nombre d’arbres fruitiers couvrent toute la partie cultivable de nos maganoms.

Le rapprochement des groupes d’habitations suffit pour donner une idée de la fertilité de la terre. Les trois districts de Pondichéry, de Villenour et de Bahour seulement, ne comptent pas moins de 93 aldées ou villages importants et de 141 hameaux.

Parmi les arbres fruitiers, bornons-nous à citer le bananier, le grenadier, le citronnier, l’oranger, la vigne, qui donne deux récoltes par an, le pamplemoussier, le papayer, le goyavier, le manguier, etc., etc., sans compter l’ananas, qui est exquis, et l’orange, qui est complètement mûre avant que la peau ait passé du vert au jaune.

Pondichéry est divisée en deux parties par un canal. La ville blanche et la ville noire sont également bien percées et d’une incomparable propreté. Nous eûmes occasion de voir la partie habitée par la population indienne, en allant rendre à l’évêque de Drusipare, qui y résidait alors, la visite qu’il vint faire au gouverneur le lendemain de son arrivée.

La mission française du Malabar était desservie, dans l’origine, par les Jésuites ; des lettres patentes du 10 mars 1776 confièrent le soin de la diriger à la congrégation des Missions étrangères de France. Cette congrégation a fait le plus grand bien à ce pays.