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à l’ancien Aterne de l’embouchure de la Rivière du même nom, où leur Païs se terminoit[1]. Ce qui est énoncé & ce qui eſt ſuppoſé dans de telles paroles eſt également inexact : ce qui eſt exprimé puiſque par le chemin le plus droit de Peſcara qui eſt en partie l’ancienne Voïe Valérienne, ce lieu n’eſt à gueres moins de cent-quarante-mille, le Lac Fucin dont la diſtance eſt d’environ 70 milles en formant à-peu-pres le milieu. La route qui traverſoit l’ancienne Sabine, qui fut par la voie Salaire dut être encore plus longue, puiſqu’elle fut, comme la Sabine même, en Potence tournant à droit vers l’Orient après Réate, après avoir tiré droit vers le Nord juſqu’à cette Ville. Ce qui eſt ſuppoſé, dans la phraſe de Cluvier, c’eſt que la Sabine n’arrivoit qu’à la partie des Veſtins la plus voiſine : mais un tel jugement n’eut pour cauſe que l’idée peu claire de la vraie forme de ſon étendue. Elle fut comme nous l’allons voir depuis l’Anio, qui coule aux portes de Rome juſqu’à Horta incluſivement quoique cette Ville qui ſubſiste encore ſous

  1. Ad mille ſtadia non tantum in Veſtinorum fines ſed ultra eorum littus progrediaris. Ingens igitur Catonis Ronmani hominis eoque turpior error. Id. ibid. pag. 646.