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de nommer une des voies qui partoient de Rome même ; & que c’eſt celle dont on a fait le chemin moderne de Naples par Marino, qu’on inférerait avoir été l’ancien Moenium des inſcriptions rapportées par Doni[1], par Ferentinum fameux, que j’ai dit ailleurs avoir été plus d’un mille au deſſus, par le Mont Albain, & par Velletri dont il a été parlé auſſi. Il eſt hors de doute qu’il y eut une voïe antique par tous ces lieux, comme cela eſt manifeſte pour la partie juſqu’à Marino par quelques Tombeaux qui y reſtent, & pour la partie depuis Velletri par les monumens qu’on trouve notamment depuis Sermoneta juſqu’à Sezze. Mais non ſeulement nul monument ne nomme cette voïe, Sétine, mais il eſt évident qu’elle n’étoit pas pour la ſeule Sétie. Elle ne conduiſoit pas ſeulement à Priverne, ainſi que le marquent les monumens qu’on trouve, lors qu’on tourne pour Piperne, mais elle ne ceſſoit pas,

  1. Aurelio Caeſari Coſ. II. fils Hadriani Antonini Aug. PH Pontif. Max. Tribunic. Poteſt. Imp. II. Coſ IIII. P.P. Fili… Decur. Caſtri Moenientium… C’eſt Doni de Salub. aer. Reſtit. qui rapporte cette Inſcription avec pluſieurs autres fragmens qui nomment le même lieu. Mais elle m’eſt ſuſpecte par l’erreur viſible des Conſulats dit II. & puis IIII. & par la manière dont les adoptions d’Antonin & de M. Aurele y ſont exprimées.