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venue à tems pour faire rendre la Voïe à ſon ancien uſage, & bien loin de la rétablir on acheva de la détruire. Quoiqu’elle ne conſerve cependant aucune partie de ſon pavé juſqu’au lieu où fut Bovilles, elle n’eſt nulle part si reconnoiſſable & ſi merveilleuſe par les ruines non interrompues de deux files de monumens de tous les genres qui la bordoient. Ce que j’ai dit de Bovilles ailleurs, demande au reſte une correction & quelque addition. La correction eſt touchant l’origine de cette Ville que j’ai rapporté au tems d’Albe, au lieu qu’on doit inférer notamment de trois Inſcriptions rapportées par Fabretti où les habitans Inſcript. Fabretti cap. VI. pag. 456.de Bovilles se qualifient d’Albani-longani Bovillenſes Municipes, que Bovilles étoit née de la deſtruction même de la Métrople des Latins par les habitans qui ne furent pas tranſportés à Rome, qu’on pourroit croire d’après le nom de la Ville qu’ils formèrent, avoir été surtout les Bouviers qu’on crut devoir laiſſer à la Campagne d’Albe. Les Additions ont pour objèt, outre la qualité de Municipes que nous venons de voir dans les qualités des Bovillains, des lieux publics pour toute ſorte de ſpectacle. La Statue