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que paroiſſoit paitri de ſouffre. J’ai compté plus de 60 ſouffrières conſidérables dans un ſeul voïage dans la partie qui eſt du Tibre à la Mer Ionienne. La Campagne de Rome eſt celle qui en a un plus grand nombre. Outre celles de Tivoli, & d’Altieri dont il a été parlé, j’en ai obſervé deux sur le chemin d’Albano avant les Fratochie. Vitruve parle des eaux ſulphureuses d’Ardée. Ce n’eſt que ſouffrières en effet depuis ce lieu juſqu’à Tour Caldara qui ne porte ce nom que de leur exploitation, qui ſe sait par le feu mis à la terre ſulphureuse dont on remplit des chaudières faites en forme d’Alambic, qui porte le ſouffre en flamme au toit du vaſe où il se ramaſſe, & d’où, il coule. La grande ſouffrière de Sermoneta, dont les eaux font la rivière nommée Aqua-Puzza, eſt connue de tous ceux qui ont fait le Voïage de Naples. Si au lieu de tourner à gauche pour Piperne après la Poſte appellé de Caſe nove, ils avoient tiré droit par le lieu appellé i Grezili, par lequel je m’étonne qu’on ne faſſe pas paſſer le chemin de Naples, ils en auroient trouvé plusieurs autres entre leſquelles brillent celles, qui font des com-