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mari l’éloge bien rare qu’elle ne lui avoit jamais donné que l’unique peine qu’elle lui cauſa par sa mort. On a pu remarquer que le mari d’Agerontie dans l’épitaphe rapportée ci-deſſus, s’y appelle ſon Compère. D’apres toutes ces vues ſur les Inſcriptions ſepulchrales des perſonnes mariées, on voit combien le ſens que nous donnons au Domni predia par notre ſeconde expoſition, eſt analogue à ce qui étoit d’uſage en ce genre. En faveur de ceux qui ne ſeroient point ſatiſfaits de ces deux premières explications qui ſont les miennes, j’en ajouterai une troiſième dont je ne dirai pas l’Auteur, parceque ſon nom ſeul ne pouroit pas manquer de faire une illuſion dont je veux qu’on ſoit exempt. Elle conſiſteroit à dire que Domni predia, expriment des noms de la ſeconde des Valéries ; en ſorte que la leçon de l’Inſcription dans cette partie ſoit Domnina predia Valeria &c. Mais il manqueroit à cette expoſition des exemples des pareils noms dans l’antiquité. Celui de Predia en particulier ni ne ſe lit dans aucun monument, ni ne paroit dans le génie de la langue latine, outre, que ſi ces deux mots étoient des noms, d’apres l’ordre dans lequel on les voit ils de-