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à l’Histoire, & la néceſſité de ne pas l’en fruſtrer. En conſéquence elle me donna toute liberté de faire ce que je deſirois. J’avois deux Maſſons tous prêts, que je mis auſſitôt à l’œuvre. Ce ne fut pas ſans beaucoup de tems & de peine qu’on put faire lâcher priſe au mortier ; mais enfin ce fut le mortier même qui préſenta le premier l’Inſcription qui s’y étoit imprimée. Je la lus avec avidité, & je la copiai avec fidélité. Ce n’eſt pas qu’il ne me fut échapé quelques particularités dans cette première vue ; mais j’ai eu tout moïen de l’étudier à loiſir depuis. Le ſuccès de ma première demande aux Pères, qui n’avoit été que de voir la pierre avec offre de la faire remettre auſſitot, m’aïant enhardi à leur en faire une ſeconde, qui étoit de ne pas replonger dans les ténèbres le monument auquel nous venions de rendre le jour, leur politeſſe alla juſqu’à m’en faire un don que j’acceptai. Ma maxime étant pourtant que les monumens perdent leur prix en se déplaçant, je me gardai bien d’enlever celui dont il s’agit au Païs auquel il appartient. De retour à Rome je fus trouver M. le Comte Bolognetti Prince de Vico-varo, que je connois, pour l’en-