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qui n’avoit pas été nommé même par aucun Savant.


II. Lumières qu’on avait déjà depuis longtemps pour découvrir cette M. de C. mais laiſſées inutiles par leurs auteurs, & par ceux qui les ſuivirent.

Ce n’eſt pas qu’on n’eut aquis les lumières les plus ſolides pour parvenir à le connoitre. Mais leurs auteurs même n’en tireront aucune induction pour le point dont il s’agit : & parmi ceux qui les ſuivirent les uns ne ſurent pas s’en ſervir & d’autres cherchèrent à les éteindre, à quoi ils réuſſirent preſque.

Cluvier fut le premier à trouver la raiſon qui eut pu avoir les ſuites les plus heureuſes qui eſt ; que c’eſt en Vico-varo qu’on doit reconnoitre la Baria ou plutôt la Varia nommée par Horace. Comme le Poëte ne parle de cette ancienne Ville que comme d’un caractère de ſa Campagne, la conſéquence la plus naturelle de ce point, c’étoit la néceſſité de la chercher dans le voiſinage du Bourg qui en reſte. Mais nous avons vu combien Cluvier fut éloigné de le faire, puiſqu’il plaça le Chateau d’Horace à Monte-libretti ſans ſe faire même l’objection que formoit Varia.

Holſtènius dans ſes notes ſur Cluvier ajouta de nouvelles découvertes à celles qu’il prétendit rectifier. Il ne ſouſcrivît pas ſeulement au jugement qui declaroit la