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d’être traité d’Empereur qui reſſentait ſon terroir qui le fit eviter dans l’Inſcription à Veſpatien, tout Sabin qu’il étoit, & quoique ce fut probablement en cette qualité de Sabin, c’eſt-à-dire, de Dévot de Vacune, & qu’il releva le Temple dont elle parle, & qu’il le fit de la manière qu’elle dit, c’eſt-à-dire, à ſes propres dépens. On pourroit oppoſer à cette raiſon la mention de la Divinité dont nous parlons ſous ſon nom de Vacune, & par Horace & par Ovide dans les textes que nous en avons vus : mais outre que l’un & l’autre de ces auteurs eſt Poëte, & que la Poëſie ſe plaît à ne préſenter les objets de la qualité de celui-ci que ſous leur nom moins connu, le premier n’en parle qu’à l’occaſion de ſon vieux Temple, qui ne méritoit pas qu’on lui donnat ſon nom nouveau, & le ſecond donne expreſſement à ſa Vacune l’épitéte d’Ami que la marque qu’il n’entend rappeller que la Vacune telle qu’elle fut apportée aux premiers Romains, qui ne purent pas la prendre pour une fauſſe Divinitéc qu’ils n’avoient pas encore, comme cela s’enfuit de ce que nous avons dit de leur docilité aux leçons de Numa & du long tems qu’ils s’en reſſouvinrent. Il ne ſe