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qu’il préſidoit aux thréſors[1]. Le morceau médiocre trouvé à Grotta-Ferrata étoit peu propre d’ailleurs à repréſenter l’Hermaténes d’un effet ſi brillant, ſelon ſon poſſeſſeur, que tout le lieu où elle étoit en paroiſſoit conſacré au Soleil[2]. Outre que les Buſtes de Cicéron n’auroient rien eu de concluant, par la facilité qu’il s’en ſoit trouvé ailleurs que chez lui, on ne doit pas faire beaucoup de difficulté de prononcer que ce troiſième article des découvertes fut ajouté, pour acréditer les conſéquences qu'on avoit tiré des deux premiers. C’eſt donc l’ignorance & la mauvaiſe foi réunies qui produiſirent l’Opinion de la ſituation à Grotta-Ferrata. Le P. Zuzzeri les attribue à un P. Garbi Abbé de ce lieu, prétendant que Kircher n’a fait que copier ſon MS. qui ſe conſerve aux Maronites de Rome. Mais la choſe remonte au moins au tems de

  1. Bachis ubi eſt apud me locus ? Pulchellæ ſunt novi… ea enim ſigna ego emere ſoleo quæ ad ſimilitudinem Gymnaſiorum exornent mihi locum… Martis, quo mihi pacis auctori ? Gaudeo nulluma Saturni fuiſſe. Ibid.
  2. Hermathena valde me délectat & poſita ita bello eſt ut totum Gymnaſium ηλιν αναϑημα eſſe videatur. Id. Ad Attic. lib. I. ep. I.