nous en avons deja vu une autre dans le Tuſculanum ; il eſt même à obſerver qu’au lieu que les queſtions traitées dans celle-cy ne ſont appellées par Cicéron que Tuſculanes, celles du Cumanum ſont qualifiées d’Académiques. C’eſt dans ce même lieu qu’avoit été compoſé l’Ouvrage perdu de l’État du Citoïen, que la ſatiſfaction que Cicéron en avoit & qu’il devoit en avoir, puiſqu’il avoit eté fait dans le tems, où ſa ſcience avoit pû être éclairée par ſon expérience dans le manîment des Affaires d’État, doit nous faire bien regreter[1]. Le Bois dont parle l’Épigramme étoit d’une grande beauté ſelon Pline, qui ajoute que le Cumanum étoit encore remarquable par un ſuperbe Portique, & par un Monument que Cicéron s’étoit élevé dans ce lieu, dit-il, comme s’il ne l’eut pas fait, dans l’Univers entier[2]. C’eſt ici le ſecond Ouvrage de ce genre puiſque nous en avons déja vû
- ↑ Cum essem in Cumano ſcribere non ceſſavi… Sermo in novem & dies, & Libros diſtributus de Statu Civitatis & optimo Cive … texebatur opus luculenter ; præſertim cum non eſſem Heraclides Ponticus sed Consularis & is qui in maximis verſatus Reipublicæ rebus eſſem. Ad Q. Fr. lib. 9. ep. 9.
- ↑ Celebrata Porticu, & nemore… in qua & Monumentum ſibi inſtauraverat… ſeu vero non in toto terrarum Orbe feciſſset. Plin. ubi ſupra.
