ſont en poſſeſſion de jouir auprès de ſon throne, tous les travaux littéraires. Les Papes ſe ſont fait la maxime conſtante de les avoir en la plus grande recommandation, ſans doute par le rapport qu’ils ont trouvé au ſavoir avec la Réligion même dont le ſouverain dépôt, dut fixer leur ſupreme sollicitude. La Réligion en effet, étant la vérité & la lumière même par excellence, n’a pas d’ennemie auſſi directe que l’ignorance Mère féconde des erreurs.
Rome doit à ces principes des Pontifes ſes Princes, d’avoir été successivement l’azile, le berceau & la Patrie des ſciences & des Arts. Lorſqu’on parcourt les lettres Apoſtoliques qui gouvernèrent l’Égliſe dans tous les ſiécles, on voit avec ſurpriſe, qu’on ne peut reçonnoître qu’à la date, celles des tems barbares . La lumière concentrée autour du Saint-Siège put s’en repandre enfin, notamment ſous Léon X, dont le Pontificat forme l’époque de la renaiſſance des Lettres. Mais ſes plus grands progrès, n’empêchent pas, que
