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Comtesse sera arrivée avec son mari, je vous manderai si c’est une acquisition que nous ayons faite : si ce n’en est pas une, nous nous en tiendrons avec eux aux devoirs de l’humanité et d’une cérémonieuse politesse. Je les ai avertis que je ne leur prêtois ma maison que jusqu’au mois de Mai, car alors je l’irai habiter moi-même. J’ai tellement peur d’ennuyer le château de moi, que desirant y passer l’hiver prochain, je veux passer l’été au village. Adieu Monsieur l’Abbé. Je crains bien que ce détail des événemens et arrangemens d’Altendorf ne vous ennuye un peu.

Ce 7 Décembre 1794.


P. S. Ne voilà-t-il pas qu’un indiscret a lu par-dessus mon épaule pendant