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impatience pour savoir si tu n’es pas trop triste à cause de ce que je t’écris. Je t’aime toujours et je t’aime davantage parce que tu es malade.

Ton ami qui t’embrasse,

Pierre,

Deux jours après, il reçut la lettre suivante :

Pierre,

J’ai reçu ta lettre qui m’a rendu malade il fallait que je m’y attende à cette audace que tu ferais passé cela sur mon dos mais tu croyais peut-être que ça se passerai comme cela mais tu te trompe, je n’ai jamais sesser de croire que c’était toi qui m’avait donné cette affreuse maladie. Mais tu as raison je n’ai jamais rien dis parce que tu m’aidais mais maintenant tu trouve que j’en ai assez comme cela mais je souffre et j’ai un chagrin a mourir et toi tu es heureux de ce que tu as fait et bien d’autres encore des jeunes filles a qui tu donne quelques francs et