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— Vois donc. Je t’apporte une boîte de mandarines.

Elle sourit doucement :

— Oh ! Maurice ! mais il y a quelque chose pour que tu sois si aimable.

— Viens m’embrasser.

Elle s’approcha, et comme elle lui donnait son baiser franc sur les lèvres, il lui posa les deux bras autour des épaules et la retint. Il la baisa sur la bouche à son tour. Puis il continua : une fois très fort, une fois légèrement, puis très fort, puis moins légèrement… Pendant ce temps il l’approchait de lui, se la collait au ventre. Elle dit :

— Lâche-moi, tu vas me faire brûler mon fricot.

Il rit.

— Ça m’est égal.

Il la prenait à tour de bras, la soulevait un peu, la pliait en arrière, se l’attachait à