Page:Charavay - A. de Vigny et Charles Baudelaire, 1879.djvu/57

Cette page n’a pas encore été corrigée

33 il y a quelques jeunes membres, mais rien de jeune dans la vitalité,et où l’intelligence collec- tive est loin de valoir l’intelligence individuelle. Au reste nous avons tous fait (Lamartine compris) le même noviciat. Il n’y a de portes cochères que pour les hommes sans lettres ; pour les autres, un très-sévère guichet, et c’est un honneur d’entrer par là.

Ligne en retrait

« Voyez M. Patin... du premier coup. M. Pasquier... mais pour Victor Hugo, 4 scru- tins, pour Berryer , portes de bronze (1). Consolez-vous donc, mon cher Alfred ; le mal n’est pas grand, et consolez nous aussi par quelque belle publication comme vous savez les faire. Adieu, à bientôt pourtant; mes tribu- lations tendent à leur fin, et j’en secoue avec impatience le dernier fardeau.

Ligne en retrait

« Vous trouverai- je à Paris ?

Ligne en retrait
               « Vale et me ama. 
Ligne en retrait

« Villemartin, 10 mai 1842. » « A.G. »


(1) Berryer attendit encore longtemps : il ne fut élu que le 12 fé- vrier 1852.