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3o vous. Si j’avais dix voix à donner, toutes vous appartiendraient. Maintenant M. Patin !... je ne dis pas; mais chacun à son rang, à moins qu’on ne nous octroye tout le conseil univer- sitaire.

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« Bonne chance, mon ami ; Lamartine peut beaucoup s’il veut;Mme de Lagrange (1) veut beaucoup, si elle peut, n’est-ce pas ? Voulez- vous l’en remercier de ma part ? Adieu en- core, plaignez-moi beaucoup et pardonnez-moi un peu. « A. G. »

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« Villemartin, 22 avril 1842. »

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L’élection était fixée au 4 mai. Outre Vigny, les candidats étaient Patin, Vatout, Sainte-Beuve et Edouard Alletz. Le concurrent le plus redou- table était Patin (2), professeur de poésie latine à la Sorbonne, humaniste distingué et homme d’esprit, auteur d’un livre intéressant sur les


(1) Femme du marquis Edouard ue La Grange, membre de l’Insti- tut, sénateur du second empire, mort récemment. (2) Henri-Joseph-Guillaume Patin, né à Paris le 21 août 1793, mort le 19 février 1876, doyen de la Faculté des lettres et secrétaire perpétuel de l’Académie française.