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Il fallait toute son activité, toute sa sévérité pour se tirer des embarras dans lesquels il se jetait, chaque jour, par ces fausses mesures.

Ce système de ruine pour les campagnes, joint à celui des réquisitions et de la conscription, aurait dû faire abhorrer l’Empereur du paysan. Mais on se trompe. Ses plus chauds partisans étaient là, parce qu’il les rassurait sur le retour des dîmes, des droits féodaux, de la restitution des biens des émigrés et de l’oppression des seigneurs.