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DE LA TEINTURE.

rejettera les bois qui sont faciles à se corrompre, de même que ceux qui se gercent, qui s’ouvrent et s’écaillent par l’action successive de la chaleur et de l’humidité : ces derniers occasionneroient un déchet incalculable, en accrochant et déchirant le coton qui flotte continuellement par l’agitation de l’air ou par la manipulation de l’ouvrier.

On fixe des soliveaux parallèles au sol sur le sommet de ces piquets ; ces soliveaux, dont l’épaisseur est d’environ 4 pouces en carré (environ un décimètre), règnent dans toute la longueur de l’étendage, et sont destinés à supporter des barres mobiles dans lesquelles on passe les mateaux de coton qu’on destine à sécher.

Après avoir ainsi disposé ces soliveaux, on implante, dans la partie supérieure et à une distance de 2 pieds (0,650 mètre) l’un de l’autre, des clous de fer sans tête. Ces pointes de fer doivent être saillantes d’environ 3 pouces (0,081 mètre): elles