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L’ART

la garance sèche. La racine fraiche auroit un très-grand désavantage sur la racine sèche, en ce que l’énorme quantité qu’il faudroit employer de la première pour fournir la même dose de matière colorante, permettroit à peine de travailler le coton dans les chaudières.


ARTICLE II.

Des dispositions qu’on doit donner à l’Atelier pour y établir les Salles des mordans et des apprêts.


Pour disposer convenablement cette partie de l’atelier, dans laquelle s’exécutent les principales opérations de la teinture, il faut savoir que les cotons sont imprégnés, pendant plusieurs jours de suite, d’une liqueur savonneuse ; qu’après cela on les engalle et on les alune ; qu’ensuite on les garance et qu’on termine l’opération par l’avivage.

Chacune de ces opérations exige que le coton soit lavé et séché avant de passer