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L’ART

suite et sans méthode ; et, comme la dissolution dépend non-seulement du mouvement qu’on imprime à la soude, mais encore du degré de division dans lequel se trouve la soude, de la nature et de l’ancienneté de cet alkali, de l’exposition des jarres, de la température de l’air, du temps que la soude séjourne dans les jarres, de la quantité d’eau qu’on a employée, etc. il est difficile que l’intelligence la mieux appliquée, ni la main la mieux exercée, puissent fournir des lessives bien graduées. Quoique j’aie employé cette méthode pendant quelque temps, je préfère l’usage où l’on est dans quelques ateliers de lessiver les soudes par les procédés ordinaires, et de porter, chaque fois, la lessive au degré qu’on désire.

Il n’y a rien de constant ni d’uniforme sur la quantité d’huile qu’on consomme pour les apprêts : j’en ai vu employer jusqu’à 100 livres (5 myriagrammes) par partie de coton ; mais, lorsqu’on l’emploie dans une proportion aussi forte, le coton