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L’ART

dans le bain, pour le refroidir ; dans le cas contraire, on continue l’opération de l’avivage.

On lave le coton au sortir de l’avivage, et déjà on pourroit, après l’avoir séché, le mettre dans le commerce. Mais, si l’on desire donner à la couleur tout l’éclat dont elle est susceptible, il faut faire subir encore au coton deux opérations ; et, dans ce cas, il faut donner le premier avivage dont nous venons de parler, avec la lessive de soude sans savon, ou simplement avec 10 livres (5 kilogrammes) au lieu de 20.

La première des opérations qu’on donne au coton après ce premier avivage, consiste à l’aviver une seconde fois dans un bain d’eau foiblement aiguisée par une petite quantité de lessive, et dans laquelle on fait fondre 25 livres (12 kilogrammes ) de savon. L’ébullition dure quatre à six heures, selon que la couleur est plus ou moins chargée.

Après ce second avivage, on lave le