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DE LA TEINTURE.

l’orifice de la chaudière avec une grosse toile, et on assujétit le couvercle avec le plus grand soin ; on a même l’attention de le fixer à la chaudière par des crochets.

Comme l’effort du liquide en ébullition, détermineroit infailliblement une explosion, si on ne donnoit pas une légère issue aux vapeurs, on pratique une ouverture de quelques lignes (d’environ un centimètre) au milieu du couvercle.

L’ébullition continue pendant huit à douze heures, plus ou moins long-temps, selon que la lessive est plus ou moins forte, et la couleur du coton plus ou moins foncée.

Lorsqu’on juge que le coton est suffisamment avivé, on modère le feu ; et on retire un mateau de coton pour en examiner la couleur. Les teinturiers qui ont de l’expérience, jugent à merveille du ton de la couleur, en exprimant un écheveau ; mais il est plus sûr de laver le mateau. Si l’on trouve le coton suffisamment avivé, on fait couler de l’eau froide