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DE LA TEINTURE.

toute la partie, il recommence et réitère l’opération trois ou quatre fois avant de tordre le coton à la cheville. On termine cette opération par faire sécher le coton à l’étendage.

Cette opération est extrêmement importante : le coton doit être convenablement dépouillé sans être appauvri. Si le lavage n’entraîne pas tout ce qui n’est pas adhérent au tissu, on emploie ensuite, à pure perte et au détriment de la couleur, une grande partie des mordans, parce qu’ils se portent sur un corps qui, n’étant pas uni au coton, s’en échappera par les lavages ; si le lavage est trop fort, on enlève une partie de l’apprêt qui adhère au tissu, et la couleur en devient ensuite maigre et sèche ; si le lavage est fait avec peu de soin, le coton est dépouillé d’une manière inégale, ce qui rend la couleur nuancée.

Le coton ainsi lavé et séché, est prêt à recevoir les mordans.

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