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CHIMIE

2°. En jetant dans la cuite de petits morceaux de beurre ;

3°. En agitant la liqueur avec une grande spatule ;

4°. En mêlant à la cuite un peu de charbon animal ;

5°. En modérant la chaleur.

Pour éviter une partie de ces accidens, je verse à grands flots le sirop dans la chaudière, et j’enlève l’écume blanchâtre qui se forme ; j’agite avec force trois ou quatre fois le sirop avant qu’il entre en ébullition, et j’écume chaque fois. Ces écumes sont mises dans un baquet, ainsi que celles qui se développent pendant tout le temps que dure la cuite ; on les traite ensuite à la presse à levier, et on lave le résidu pour en extraire tout ce qu’elles contiennent. Les sirops qui sont exprimés par la presse sont employés dans les cuites du lendemain et on verse les eaux de lavage dans les chaudières évaporatoires.

Lorsque les cuites s’annoncent mal, surtout lorsqu’on voit paraître ces bouffées de fumée piquantes, qui prouvent que la cuite brûle, il faut l’arrêter de suite, et traiter de nouveau