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CHIMIE

on place ces sacs sur le plateau d’une bonne presse à vis de fer, et on leur fait subir une très-forte pression ; on desserre la presse, on change de place les sacs, on remue le marc qu’ils contiennent et on donne une seconde pression.

On peut soumettre la pulpe à la pression d’une presse à cylindre pour en extraire d’abord soixante pour cent de suc, et terminer ensuite l’opération par la presse à vis en fer ; mais cette dernière peut suffire à une exploitation de dix milliers de betteraves par jour.

Lorsqu’on a terminé l’opération, le marc doit être desséché, au point qu’en le serrant fortement dans la main elle n’en soit pas mouillée. Le suc qui découle de la presse se rend par des canaux de plomb dans une chaudière, où il subit une première préparation dont je parlerai tout-à-l’heure.

À défaut de presses à vis de fer, on peut employer un pressoir de vendange, une presse à levier ou à cylindre, etc.

Le travail de la presse doit se terminer à-peu-près en même temps que celui des râpes ; immédiatement après, on lave avec soin