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CHIMIE

un léger orifice pratiqué à la partie supérieure de chaque diaphragme : ce cylindre est plongé dans un baquet d’eau froide. On renouvelle l’eau du baquet en la faisant arriver par l’extrémité la plus éloignée des chaudières.

Les vapeurs qui ne sont pas condensées en parcourant les chambres du cylindre se rendent, à l’aide d’un tuyau, dans un serpentin plongé dans le vin, et de là dans un serpentin inférieur rafraîchi par l’eau. Le courant de chaleur après avoir chauffé la première chaudière, passe sous la seconde pour faciliter l’ébullition du liquide.

Telle est la disposition générale de l’appareil ; mais pour en rendre le service aussi sûr que facile, il faut entrer encore dans quelques détails d’exécution.

À chacune des deux chaudières il faut placer :

1°. Un petit tuyau avec robinet à la partie supérieure de la chaudière. On ouvre ce robinet pour laisser échapper un jet de vapeurs, auxquelles on présente un corps allumé ; lorsqu’elles s’enflamment l’opération n’est pas terminée, dans le cas contraire elle est finie ;