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CHIMIE

poche de toile forte, qui l’enveloppe jusqu’au bouchon ; ces bouteilles sont mises debout dans le chaudron qu’on remplit d’eau, jusqu’à ce qu’elle baigne la cordeline. On couvre le chaudron d’un couvercle, sur lequel on étend un linge mouillé pour fermer les issues.

L’appareil étant ainsi disposé, on chauffe l’eau, on la porte à l’ébullition, et on l’entretient à ce degré plus pu moins de temps, suivant la nature des substances qu’on veut préparer.

Un quart d’heure après qu’on a retiré le feu du foyer, on vide l’eau du bain-marie, à l’aide d’un robinet placé au bas de la chaudière, ou par le moyen d’un siphon ; on découvre la chaudière pour n’en retirer les bouteilles qu’une ou deux heures après.

Lorsqu’on veut préparer des viandes et autres alimens solides sans les déformer, on emploie des bocaux à large ouverture ; on procède ensuite de la même manière qu’avec les bouteilles à col étroit.

De bon bouillon de viande traité dans des bouteilles ; et du bœuf cuit aux trois quarts, mis en bocaux, ont subi une heure d’ébulli-